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Photo du rédacteurJanuelle J.PERSON

Je communique autrement avec mon enfant

« Si un comportement persiste malgré vos multiples hurlements, punitions et explications, c’est que vous n’avez pas trouvé ce que le jeune cherche à obtenir et dont le bénéfice est souvent plus fort à ses yeux que toutes vos réprimandes. »

Pour savoir comment décoder une émotion, cet article vous donnera des pistes : Quand une émotion en cache une autre : comment les décoder ?

7. Des nouvelles manières de communiquer

J’essaye autant que possible de communiquer en adoptant ces pratiques :

  • la communication non violente qui est basée sur les 4 principes ci-dessous (pour aller plus loin dans votre lecture : CNV : introduction à la Communication Non Violente)


  • l’écoute active

Quand les enfants sont en colère ou malheureux, ils veulent être compris, soutenus et recevoir des preuves d’amour. La technique des sentiments réfléchis de Dr Carl Rogers (reprise et développée par Thomas Gordon sous le nom d’écoute active) permet de montrer à l’enfant que nous comprenons réellement ce qu’il/elle ressent en traduisant ses sentiments par nos propres paroles et en les lui réfléchissant comme un miroir.


Voici une liste de mots proposée par Isabelle Filliozat :


C’est dur pour toi de…

C’est difficile quand…

Je vois que…/ J’imagine que… / J’ai l’impression que…

Je comprends que tu dois souffrir de…

Tu te sens triste à l’idée de…

Tu as envie de… (te venger, ne plus jamais le voir, lui téléphoner)

Tu n’aimes pas quand…

  • le message Je

Le message Je consiste à dire simplement à un enfant le sentiment que provoque chez nous un comportement inacceptable. Les phrases commencent alors par Je :

Je ne peux pas me reposer quand quelqu’un me monte sur les genoux.


J’ai peur que le repas ne soit pas prêt à temps. 

Je suis bouleversé(e)/ déçu(e)/ fatigué(e)/ inquiet(e)/ préoccupé(e)…

L’enfant reçoit alors un renseignement sur l’état du parent et non pas une accusation (“tu es pénible de me monter sur les genoux”, “c’est ta faute si le repas n’est pas prêt”).

  • l’évitement des négations 

Le cerveau de l’enfant ne traite pas bien la négation : il ne peut pas à la fois construire l’image mentale et la nier. Quand nous interdisons quelque chose à l’enfant, c’est comme si nous lui donnions une consigne. Dans “Ne mange pas ton bonbon”, l’enfant retiendra les mots “manger” et “bonbon”. Idem pour “Ne cours pas” ou “Ne traverse pas la rue”. Il vaut mieux les remplacer par “Marche” et “Reste de ce côté de la rue”.

On simplifiera la vie de toute la famille en indiquant ce que l’enfant peut faire, plutôt que ce qu’il ne peut pas faire.

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